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Chaque année, à New York, des délégations des peuples autochtones du monde entier se rassemblent durant l'Instance Perma- nente aux Questions Autochtones de l'ONU. Cette année, du 19 au 30 avril, une délégation de 4 citoyens basques était pré- sente lors de cette 9ème session. Jojo Bidart, et Audrey Hoc du Pays basque nord, Urko Kolomo et Jon Sarasua du Pays basque sud. Organisée à l'initiative d'Autonomia Eraiki, cette délégation entendait une fois de plus alerter l’assistance de l’UNPFII sur les contradictions de l’Etat français, car celui-ci a signé des traités internatio- naux qu’il ne respecte pas, puisqu’il ne veut toujours pas reconnaître les peuples autochtones de son territoire. Manifeste- ment, l’Etat français refuse de reconnaître aux Basques se trouvant présentement sous son administration le statut de peuple autochtone. Statut qui, à la lecture des critères onusiens s’applique parfaitement aux Basques du Pays basque nord.

DOCUMENTS/DOKUMENTOAK

27/04/2010

JOJO BIDART A PRIS LA PAROLE

Jojo Bidart vignette.jpgCe lundi 26 avril, enfin un Basque peut prendre la parole lors cette 9ème session de l'Instance Permanente aux Questions Autochtones de l'ONU ! Après le départ de New York ce week- end de Jon Sarasua et Urko Kolomo, et suite à la mesure d'inter- diction d'accès qui frappe Audrey Hoc, Jojo Bidart s'est donc retrouvé l'unique membre de la délégation citoyenne basque à l'intérieur de l'enceinte de l'assemblée. Il est néanmoins parvenu à lire la déclaration conjointement rédigée par les associations Garabide et Trait d'Union. Le texte intégral est reproduit ci- dessous. Malheureusement, aucune image de sa prise de parole n'a pu être prise... mais le document sonore n'est pas mal quand même :


podcast

 

bandeau garabide.jpg

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25/04/2010

THE BASQUE EXPERIENCE and RIGOBERTA MENCHU

livre de Garabide.jpg

Euskararen berreskuratzea: hizkuntzak biziberritzeko gako batzuk from Garabide on Vimeo.

24/04/2010

ET LA LUMIÈRE FUT !

la lumière fut.jpg

 

Première semaine écoulée, ouf ! Peu de sommeil malgré le confort du sofa que nous offre Mary Ann, notre gentille hôte américaine, fine alliée depuis plusieurs années. Dur-dur de se lever tous les matins à 6 h 30 pétantes pour rentrer le soir vers 20 heures ! Ligne ABCD, puis connexion à la 42ème pour la V ou la E, on marche, on court, on monte, ça pue, ça bouge, ça grouille, ça transpire, ça rit, ça speede, c’est ça New York city. Cette ville est trop folle pour moi !

Bilan de cette première semaine, donc : nul pour ce qui est des discours. Impossible de placer notre déclaration sur les droits de l’homme, ni celle sur l’autodétermination. Logistique oblige… et plus que jamais, cette année le parti pris étant de donner la priorité aux gouvernements. Sur 71 inscrits pour la thématique des droits de l’homme, seuls 10 ont pu prendre la parole... Jojo était en 52ème position.

Mais alors pourquoi la lumière fut ? Bien grâce à nos chers Urko et Jon qui ont « sauvé les meubles » en proposant une conférence « de la ostia » sur la récupération des langues autochtones. Une dizaine de participants étaient réunis dans un bâtiment annexe de l’ONU : une Kitchwa d’Ayacucho, Pérou, une autochtone du nord de l’Argentine, un Mapuche du Chili, deux étudiantes, une autochtone du Viet Nam et, tiens c’est marrant, une petite blonde aussi, mais elle avait son pass celle-là ? Il faut pas pousser non plus…

Remarquable présentation de nos comparses de Garabide autour du DVD-livre « L’expérience du basque » édité en quatre langues. Pertinent, sérieux, émouvant, constructif, motivant, ce film de 40 minutes est un petit bijou ! Merci Garabide ! Il témoigne de l’expérience de récupération de notre langue ainsi que du renouveau linguistique et culturel  au travers des pratiques de nombreuses associations, les ikastola, les gau eskolak, sur plusieurs générations, en Iparralde comme en Hegoalde. Ce film est pensé pour s'adresser à d'autres peuples et leur montrer l'expérience vécue en Pays basque. Non pas comme un modèle, mais juste comme une expérience. Jon précise que s'il s'était adressé aux Basques, le film aurait été bien plus critique. Il y a tant à faire encore, tant à faire pour juste conserver nos acquis !

Bravo les gars, c’est un super travail ! Le genre d’outils dont on a terriblement besoin.

Si les réactions des participants à la projection ont été très positives, la plupart soulignant que cela les motiverait pour avancer dans leurs luttes, quelqu'un a toutefois fait remarquer que cette expérience avait lieu dans un pays riche, et que chez lui, dans un tout autre contexte économique, ce ne serait pas transposable. Je pose cette question : La motivation d'un peuple ou de ses membres est-elle proportionnelle au PIB du pays ? Je ne crois pas...

 

Audrey Hoc, New York, le vendredi 23 Avril 2010