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Chaque année, à New York, des délégations des peuples autochtones du monde entier se rassemblent durant l'Instance Perma- nente aux Questions Autochtones de l'ONU. Cette année, du 19 au 30 avril, une délégation de 4 citoyens basques était pré- sente lors de cette 9ème session. Jojo Bidart, et Audrey Hoc du Pays basque nord, Urko Kolomo et Jon Sarasua du Pays basque sud. Organisée à l'initiative d'Autonomia Eraiki, cette délégation entendait une fois de plus alerter l’assistance de l’UNPFII sur les contradictions de l’Etat français, car celui-ci a signé des traités internatio- naux qu’il ne respecte pas, puisqu’il ne veut toujours pas reconnaître les peuples autochtones de son territoire. Manifeste- ment, l’Etat français refuse de reconnaître aux Basques se trouvant présentement sous son administration le statut de peuple autochtone. Statut qui, à la lecture des critères onusiens s’applique parfaitement aux Basques du Pays basque nord.

DOCUMENTS/DOKUMENTOAK

21/04/2010

LA VENGEANCE DE CLAVEROZUMA

vignette audrey.jpgNous sommes bien arrivés à New York dimanche 18 dans l'après- midi, Jojo et moi.

Aujourd'hui, 3 jours plus tard, nous ne sommes toujours que Jojo et moi en terre yankee. Le volcan islandais ayant fait des siennes, tous les autres camarades sont restés cloués au sol, de l'autre côté de l'océan atlantique. Seul Manu espère peut-être décoller demain ou jeudi... Mais cela en vaut-il la peine ?

Pendant ce temps, que se passe t-il donc sur la planète ONU ? Le chaos messieurs-dames, le chaos !

Lundi, de bon matin, nous nous rendions aux inscriptions, le cœur léger, sourires aux lèvres. Eh bien, nous avons vite déchanté ! Alors que nous nous trouvions devant le guichet, on me redirige vers une autre personne qui nous propose une petite entrevue un peu plus loin. Ce nouveau fonctionnaire évoque le souci d'inscription pour Autonomia Eraiki, souci apparemment résolu : « Oui, il est résolu mais c'est vous mademoiselle qui ne pouvez pas entrer ! ». OK ! Ou KO ? Oui vaincue par le « chaos » diplomatique. Le verdict est tombé : exclusion nominative pour bibi. Pourquoi ? Bien c'est directement lié aux événements de l'an dernier et à mes anicroches avec le sieur Clavero qui aurait sommé le Secrétariat Permanent de m'exclure car je l'aurais « menacé » et, détail non négligeable, Autonomia Eraiki serait proche de l'ETA. Éclats de rire. Ceux qui ont suivi nos péripéties de l'an dernier à l'ONU savent très bien où se situe la vérité. Il vous suffit pour cela de relire les posts précédents.

Me voici donc exclue, punie, je ne peux pas rentrer dans l'enceinte de l'Instance Permanente aux Questions Autochtones de l'ONU... Je suis condamnée à errer dans les couloirs, dans le hall, dans la petite cafétéria du hall, et à engloutir goulument chocolat sur chocolat. Mon jean va s'en souvenir !

La première conséquence de cette interdiction d'accès pour moi, c'est le chaos logistique dans lequel cela nous plonge... Jojo, seul à l'intérieur de l'assemblée, ne peut pas faire grand-chose. Alors que sagement assis devant ses micros, il attend qu'on l'appelle pour éventuellement prononcer un discours, il devrait déjà s'inscrire pour la thématique suivante du lendemain. Le don d'ubiquité ne nous est malheureusement pas encore acquis ! Il nous faut donc impérativement estimer au plus juste les priorités...

L'après-midi du mercredi s'achève, la thématique sur l'autodétermination est close. Jojo n'a pas été appelé !

Audrey Hoc, mardi 20 avril, New York, Harlem, 20 h 19

 

Cliquer ici pour afficher au format pdf le texte qu'aurait dû lire Jojo Bidart

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