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Chaque année, à New York, des délégations des peuples autochtones du monde entier se rassemblent durant l'Instance Perma- nente aux Questions Autochtones de l'ONU. Cette année, du 19 au 30 avril, une délégation de 4 citoyens basques était pré- sente lors de cette 9ème session. Jojo Bidart, et Audrey Hoc du Pays basque nord, Urko Kolomo et Jon Sarasua du Pays basque sud. Organisée à l'initiative d'Autonomia Eraiki, cette délégation entendait une fois de plus alerter l’assistance de l’UNPFII sur les contradictions de l’Etat français, car celui-ci a signé des traités internatio- naux qu’il ne respecte pas, puisqu’il ne veut toujours pas reconnaître les peuples autochtones de son territoire. Manifeste- ment, l’Etat français refuse de reconnaître aux Basques se trouvant présentement sous son administration le statut de peuple autochtone. Statut qui, à la lecture des critères onusiens s’applique parfaitement aux Basques du Pays basque nord.

DOCUMENTS/DOKUMENTOAK

26/05/2009

PILOTARI À GREENWICH VILLAGE

 

Je ne sais pas si c'est exploitable mais voilà la séance de pelote dans le quartier de Greenwich Village. Un mur transformé en fronton et des pilotari motivés en plein New-York.
Muxu.

Terexa Michéléna

25/05/2009

WEEK-END NEW YORKAIS

Mailys et Jokin.jpgLundi matin, 11 heures. Je ne me ré- veille pas dans mon lit. Et ça ronfle pas très loin, dans le lit au-dessous du mien. Bingo, Jokin ! Je devais dormir chez des amies de New York, chez lesquelles Audrey avait passé son séjour l'an passé, mais notre gai luron de Jokin m'a embarquée dans une folle nuit new yorkaise... et j'ai atterri à l'auberge en- tre Terexa (que nous avons gentiment réveillée pour lui faire un muxu quand nous sommes rentrés) et Jokin... Très bonne soirée, accompagnée de très bons musiciens et de divins verres de mojito pour moi et de vodka martini pour le Jokin Bond !


Je me réveille bien dans mon lit. Et j'ai deux yeux bien grands, bien ronds (quoi que pas si grands aujourd'hui...) qui me regardent... Bingo, Mailys ! Mais pourquoi ne dort-elle pas ? Je crois qu'elle a mal à la tête, et donc ne peut dormir... Je prends donc les affaires en main, mais finalement ça ne va pas beaucoup mieux, puisque ni moi, ni elle, ne nous rappelons de l'heure et du lieu de rendez-vous avec Audrey et Terexa... Oups ! mais tout ça s'explique en faisant le bilan de la soirée passée... Petit bar italien, jazz club en sous sol et discothèque new yorkaise ! Finalement, nous sommes plutôt en forme... Et conscient de nos responsabilités, nous prenons notre ordinateur pour tout vous raconter, avant de nous offrir le moindre petit café.... Les amis, nous avons passé un excellent week-end, régénérant !

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LE « NÉGATIONNISME » DEMEURE LA VOIX OFFICIELLE

Emmanuel LEBRUN-DAMIENS.jpgLe point de vue officiel de la France concernant les peuple et langue basques est des plus tranchés : le peuple basque n'existe pas et l'euskara n'est qu'une langue régionale (et à ce titre « bénéficie » d'un statut ayant, par endroits, et après des décennies de combat, fini par dépasser le simple cadre facultatif pour devenir une « matière à part entière » pour l'éducation natio- nale, au même titre que la musique ou le dessin par exemple... pas de quoi enrayer ni même freiner le dramatique processus de débasquisation). Pour la France, il n'est de peuples autochtones qu'Outre-mer, sur son territoire métropolitain il ne saurait exister d'autre peuple que français (au nom de la sacrosainte indivisibilité de la République qui efface et nie la « miraculeuse » survivance des Basques, Corses, Bretons, Occitans et autres). Que les Basques soient historiquement les plus anciens habitants de ce coin de terre en Europe de l'ouest n'y fait rien ! Si cet état de fait devrait nous définir naturellement comme « peuple autochtone » et, au même titre, notre langue multi-millénaire, l'euskara, comme langue autochtone, la France persiste à nier cette réalité pourtant incontestable. Paradoxalement, le « négationnisme » demeure la voix officielle. La prise de parole de monsieur Emmanuel Lebrun-Damiens (chef de cabinet du représentant de la France à l'ONU, Jean-Maurice Ripert) est édifiante en ce sens...


podcast

 

Nos camarades basques présents à l'ONU ces jours-ci travaillent activement à faire connaître et reconnaître notre peuple ; il y faudra sûrement des années et des années, mais la France devra bien un jour accepter devant ces institutions internationales l'existence d'autochtones basques sur son propre territoire.