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Chaque année, à New York, des délégations des peuples autochtones du monde entier se rassemblent durant l'Instance Perma- nente aux Questions Autochtones de l'ONU. Cette année, du 19 au 30 avril, une délégation de 4 citoyens basques était pré- sente lors de cette 9ème session. Jojo Bidart, et Audrey Hoc du Pays basque nord, Urko Kolomo et Jon Sarasua du Pays basque sud. Organisée à l'initiative d'Autonomia Eraiki, cette délégation entendait une fois de plus alerter l’assistance de l’UNPFII sur les contradictions de l’Etat français, car celui-ci a signé des traités internatio- naux qu’il ne respecte pas, puisqu’il ne veut toujours pas reconnaître les peuples autochtones de son territoire. Manifeste- ment, l’Etat français refuse de reconnaître aux Basques se trouvant présentement sous son administration le statut de peuple autochtone. Statut qui, à la lecture des critères onusiens s’applique parfaitement aux Basques du Pays basque nord.

DOCUMENTS/DOKUMENTOAK

03/06/2009

SHI NASOGA UNKON

 

 

petite fille naso.jpgNOUS SOMMES TOUS DES NASO


Mardi 2 Juin. Nous découvrons le centre ville his- torique de Panama Ciudad. Quel contraste avec la vision futuriste du moderne Panama inondé de gratte-ciels argentés ou en perpétuelle construc- tion. Il y a de l'investissement au Panama : blan- chiment d'argent ? Paradis fiscal ? Rentes du fa- meux canal ? Autant de discours et d'interpré- tations. Au détour d'une ruelle «havanesque», nous nous trouvons face à un kiosque sur une place, bâché et décoré de plusieurs banderoles :

Non à l'abus du gouvernement et de Ganadera Bocas !

Le peuple Naso mobilisé !

Intriguées, nous nous approchons des person- nes mobilisées et les interrogeons sur le pour- quoi de leur présence en ce lieu. Tony Vargas (tonyvargasgamarra@gmail.com), un des leaders du mouvement nous raconte : «Nous, les Naso, sommes un groupe autochtone du Panama et vivons dispersés en plusieurs communautés dans la région de Bocas del Toro (proche Costa Rica). Le 30 Mars, deux communautés : SanSan et SanSan Drui ont été démolies par des bull- dozers de l'entreprise Ganadera Bocas, démolition soutenue par la police nationale du Panama. Cette entreprise d'élevage bovin intensif affirme détenir un titre de propriété incluant nos communautés. Nos maisons, notre école, l'Église et le nouveau centre culturel que nous étions sur le point d' inaugurer, ont été détruits ! Les terres sur lesquelles nous vivons nous appartiennent depuis des siècles mais le gouver- nement panaméen se refuse à nous en délimiter officiellement les contours territoriaux et à établir une comarca («territoire») Naso Tjer-Di. Sans l'établissement d'une comarca, nous sommes sans défense légale et donc vulnérables. Ils nous traitent comme des autochtones envahisseurs, et ce sur notre propre terre ! Depuis le 15 avril, femmes, personnes âgées, jeunes et enfants, victimes de cette expro- priation, sommes ici sur cette place du centre historique de Panama afin d'exiger des réparations et le droit à vivre sur notre terre. Pour le moment, nous n'avons reçu aucune réponse favorable de la part du gouvernement. Nous ne quitterons pas ce kiosque avant l'obtention légale de nos droits sur notre terre ! Nous n' accepterons aucune relocalisation ! Nous voulons retourner sur les terres où nous sommes nés.»


signer la pétition en soutien au peuple naso

 

Audrey Hoc et Mailys Iriart depuis Panama Ciudad

28/05/2009

LA PRESSION NE BAISSE PAS...

Terexa.jpgTerexa a parlé. Texte appuyé sur les con- sidérations de la langue et de l'éducation en Pays basque. Moment de forte émotion évi- demment, mais c'est la lecture arrivée à sa fin que certains bouleversements se sont produits. En effet, un représentant d'un peuple autochtone francophone s'est em- pressé de venir à notre rencontre, pour nous faire part des commentaires émis dans son oreillette par la traductrice en français (qui pensait avoir éteint son micro, à n'en pas douter). Ainsi, elle a pris à parti l'accent du sud-ouest incompréhensible, ironisant sur ses intonations (passe encore, nous revendiquons de ne pas parler un français pincé), mais s'est permise trois fois de faire le commentaire de... "terroristes" !

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27/05/2009

AVEC LA COORDINATION AUTOCHTONE FRANCOPHONE...

Mailys portrait.jpgAujourd'hui, peut être une avancée au niveau de la Coordination Autochtone Francophone...
Hier il nous a été dit que parmi les réticences à nous voir travailler au sein de la CAF, était l'avis, à notre grande surprise, d'un Kanak... Sa position se basait sur son impossibilité à justifier auprès de la population de Nouvelle Calédonie un travail en collaboration avec les Basques, alors que ces mêmes Basques constituaient de vérita- bles obstacles à la libération de son peuple sur le territoire kanak. En effet, en Nouvelle Calédonie, des individus brandissant notre ikurriňa travaillent à soutenir le gouvernement français et à rendre difficile, voire impossible le travail des militants kanaks à la libération de leur peuple du joug français. Pour lui donc, impossible de travailler avec les Basques au sein de l'Instance Permanente aux Questions Autochtones.

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