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Chaque année, à New York, des délégations des peuples autochtones du monde entier se rassemblent durant l'Instance Perma- nente aux Questions Autochtones de l'ONU. Cette année, du 19 au 30 avril, une délégation de 4 citoyens basques était pré- sente lors de cette 9ème session. Jojo Bidart, et Audrey Hoc du Pays basque nord, Urko Kolomo et Jon Sarasua du Pays basque sud. Organisée à l'initiative d'Autonomia Eraiki, cette délégation entendait une fois de plus alerter l’assistance de l’UNPFII sur les contradictions de l’Etat français, car celui-ci a signé des traités internatio- naux qu’il ne respecte pas, puisqu’il ne veut toujours pas reconnaître les peuples autochtones de son territoire. Manifeste- ment, l’Etat français refuse de reconnaître aux Basques se trouvant présentement sous son administration le statut de peuple autochtone. Statut qui, à la lecture des critères onusiens s’applique parfaitement aux Basques du Pays basque nord.

DOCUMENTS/DOKUMENTOAK

28/05/2009

LA PRESSION NE BAISSE PAS...

Terexa.jpgTerexa a parlé. Texte appuyé sur les con- sidérations de la langue et de l'éducation en Pays basque. Moment de forte émotion évi- demment, mais c'est la lecture arrivée à sa fin que certains bouleversements se sont produits. En effet, un représentant d'un peuple autochtone francophone s'est em- pressé de venir à notre rencontre, pour nous faire part des commentaires émis dans son oreillette par la traductrice en français (qui pensait avoir éteint son micro, à n'en pas douter). Ainsi, elle a pris à parti l'accent du sud-ouest incompréhensible, ironisant sur ses intonations (passe encore, nous revendiquons de ne pas parler un français pincé), mais s'est permise trois fois de faire le commentaire de... "terroristes" !


Nous sommes immédiatement allées nous faire confirmer l'information auprès des différents francophones de l'Assemblée. Information validée. Vagues dans l'hémicycle. Attendant la fin de la journée de travail pour demander des comptes à la traductrice, à 18heures nous l'avons attendue à la sortie pour lui demander comment certains commentaires pouvaient être émis de la part d'une technicienne dont le travail devrait être la traduction objective des propos entendus au sein de l'Assemblée. Nous n'avons pas voulu lui dire de quels propos il s'agissait pour l'amener à les prononcer elle-même, et à reconnaitre la faute professionnelle. Si, évidemment, elle a commencé par nier, elle a fini par s'excuser devant nous, se refusant par contre à toute excuse publique. Nous sommes alors allées relater l'événement à madame la Présidente qui s'engageait à en parler avec le Secrétariat.
Aujourd'hui, un texte devrait passer sur le thème "agenda professionnel". Nous aborderons notre volonté de voir les thèmes de la Langue et des Droits de l'Homme être inscrits, et bénéficier d'une place plus importante. Nous revendiquerons également une place plus équitable accordée aux représentants des peuples autochtones par rapport aux interventions des représentants de gouvernements. Nous demanderons qu'une demi-journée soit accordée à la nomination d'un expert nommé par les peuples autochtones pour la zone Europe de l'Ouest. Enfin, nous rappellerons que l'Instance a pour vocation d'être un lieu de dialogue et non de confrontation, nous plaindrons ainsi de ne pouvoir dialoguer avec certains membres permanents, de ne découvrir que polémique autour de notre volonté d'adhérer à la CAF, (Coordination Autochtone Francophone) et enfin d'avoir subi des commentaires ne respectant pas la neutralité à laquelle se doit un technicien de traduction.
La pression ne baisse pas... Merci de nous envoyer beaucoup d'énergie positive depuis Iparralde.

Mailys

Commentaires

Aupa ziek, segi lanean !

Écrit par : Paxkal | 29/05/2009

Zuei pentsatzen dut Parisetik!
Kuraia on deneri!

Écrit par : Maialen Eyherabide | 30/05/2009

Les commentaires sont fermés.