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Chaque année, à New York, des délégations des peuples autochtones du monde entier se rassemblent durant l'Instance Perma- nente aux Questions Autochtones de l'ONU. Cette année, du 19 au 30 avril, une délégation de 4 citoyens basques était pré- sente lors de cette 9ème session. Jojo Bidart, et Audrey Hoc du Pays basque nord, Urko Kolomo et Jon Sarasua du Pays basque sud. Organisée à l'initiative d'Autonomia Eraiki, cette délégation entendait une fois de plus alerter l’assistance de l’UNPFII sur les contradictions de l’Etat français, car celui-ci a signé des traités internatio- naux qu’il ne respecte pas, puisqu’il ne veut toujours pas reconnaître les peuples autochtones de son territoire. Manifeste- ment, l’Etat français refuse de reconnaître aux Basques se trouvant présentement sous son administration le statut de peuple autochtone. Statut qui, à la lecture des critères onusiens s’applique parfaitement aux Basques du Pays basque nord.

DOCUMENTS/DOKUMENTOAK

01/06/2009

BARTOLOMEO PERSISTE ET SIGNE !

Audrey.jpgSacré Bart, il continue à faire des siennes ! Alors que je venais de lire le texte que nous avions préparé sur les recommandations et dénonciation des agressions symboliques subies, nous nous re- trouvons par hasard assez proches à la petite cafétéria adjacente de l'assemblée... trop tentant pour l'ami Bart, voilà qu'il me lance :

« Hourra, bravo, félicitations, vous dénoncez maintenant les agressions symboliques, c'est génial ! À quand la dénonciation des agressions physiques ? Je vous ai lancé, moi, un « tir » ? »

Ce type est pathétique... Heureusement que Mailys était à côté de moi pour me défendre de batailler plus ! Comment peut-on être aussi « amalga- miste » ou accusateur envers un « autre » qu'on ne connaît pas ou que l'on craint ? Est-ce que nous lui avons, nous, rappelé les « tirs » du GAL ? Va-t-on lui rappeler et le rendre responsable du colonialisme sanguinaire de la couronne espagnole ? Au- delà de cela, je me refuse catégoriquement à rentrer dans ce jeu pervers... En discutant avec un Hawaïen qui prônait le pacifisme comme point commun aux associations avec lesquelles il bossait, je me suis emballée et n'ai pu me retenir... Doit-on, quand on est euskaldun, perpétuellement se justifier et montrer patte blanche en brandissant un pacifisme bon teint et politiquement correct ? Doit-on, quand on prend la parole devant l'ONU, se définir préalablement en tant qu'Eus- kaldun et non violent, et ensuite seulement, commencer son discours ? Doit-on, dans nos écrits, signaler qu'Autonomia Eraiki est une association qui dénonce ou pas la violence armée ? Je me refuse résolument à cette catégorisation forcée par deux gouvernements qui nous oppressent, ce serait rentrer dans leur jeu sournois et assimilateur. Je sais qui je suis, nous savons qui nous sommes, nous sommes ici pour porter nos revendications de respect envers nos droits légitimes en tant que peuple autochtone sur notre terre. Rien de plus ou d'autre, et surtout pas pour nous définir en tant que pro- ou contre résistance armée. C'est marrant car là je me rends compte que quelque part ils ont gagné... notre dénonciation publique nous a obligés à nous justifier devant ces provocations... Mais ils n'ont pas totalement gagné dans la mesure où nous n'avons pas pris position envers la lutte qu'ils qualifient de « terroriste ».

Audrey Hoc, depuis Panama Ciudad

31/05/2009

SEVENTH GENERATION FOUND

28/05/2009

AUDREY HOC PREND LA PAROLE...

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